David Centomo, Directeur Santé, sécurité et environnement (SSE), cumule plus de 11 ans d’expérience dans le domaine, appuyée par un baccalauréat en kinésiologie et une maîtrise en ergonomie. Il détient également le titre de Professionnel en sécurité agréé du Canada (PSAC). Membre de l’équipe CIMA+ depuis 2016, David a su faire évoluer les pratiques SSE à travers des projets transversaux à fort impact organisationnel.
Dans cette entrevue, découvrez sa vision du leadership en SSE, le regard qu’il porte sur les défis actuels, et les leviers qu’il identifie pour bâtir des milieux de travail plus sécuritaires, inclusifs et performants.
Pourquoi avez-vous choisi l’ingénierie ? Qu’est-ce qui vous plaît dans ce domaine ?
Mon parcours dans le domaine de l’ingénierie a débuté de manière inattendue, lorsque j’ai rejoint l’équipe de CIMA+. Au cours des neuf dernières années, j’ai eu l’occasion de collaborer avec des professionnels passionnés, animés par la curiosité et l’innovation, toujours en quête de solutions concrètes. Leur rigueur, leur créativité et leur engagement envers l’amélioration continue résonnent profondément avec ma propre approche en santé et sécurité au travail. Travailler dans un environnement où ces valeurs sont omniprésentes, nourrit ma motivation au quotidien et me pousse à exceller dans ma pratique.
Votre parcours vous a mené à faire de la santé, de la sécurité et de l’environnement (SSE) une priorité. Qu’est-ce qui vous a sensibilisé à cet enjeu ?
Depuis toujours, contribuer au mieux-être des personnes est au cœur de mes aspirations, comme en témoigne mon parcours académique en kinésiologie et en ergonomie. La santé et la sécurité au travail s’inscrivent naturellement dans cette continuité, en plaçant l’humain au centre des priorités — non seulement en protégeant l’intégrité physique, mais aussi en veillant au bien-être psychologique des employés et employées. Ce qui me motive le plus, c’est la conviction que mon rôle a un impact concret et significatif sur leur quotidien, en contribuant à créer des milieux de travail plus sécuritaires, sains et durables.
À vos yeux, en quoi la dimension SSE est-elle essentielle à l’atteinte des objectifs d’une organisation sur le plan environnemental, social et de gouvernance (ESG) ?
Pour moi, la performance d’une entreprise ne se traduit pas seulement par sa capacité à créer de la valeur, mais aussi à contribuer à l’essor d’une société. Cela implique entre autres d’avoir un impact positif sur la santé et la sécurité de nos employés, employées, sous-traitants et partenaires d’affaires, ainsi que du public. Mettre l’humain au centre du processus décisionnel est un des éléments clés pour atteindre nos objectifs ESG.
Comment une approche rigoureuse en SSE peut-elle devenir un levier d’innovation et de performance pour les projets de CIMA+ ?
En identifiant et en analysant les dangers dès les premières étapes d’un projet, nous pouvons réduire les risques de manière exponentielle. L’intégration proactive des principes de santé et de sécurité dès la phase de conception permet de transformer en profondeur les environnements de travail, en éliminant les dangers à la source grâce à des solutions à la fois novatrices et adaptées. Cette approche ne se limite pas à la prévention des incidents, elle se traduit également par une amélioration significative de l’efficacité opérationnelle et de la performance globale, tant pour nos clients que pour nos partenaires. C’est une stratégie gagnante sur toute la ligne qui allie sécurité, innovation et valeur ajoutée.
Quels sont, selon vous, les principaux défis en matière de SSE dans le domaine de l’ingénierie et de la construction de nos jours ? Et comment CIMA+ peut-elle s’y adapter de façon proactive et durable ?
À mon avis, l’un des défis les plus pressants en matière de SSE aujourd’hui concerne la santé mentale au travail. Bien que les mentalités évoluent, ce sujet est toujours entouré de nombreux tabous, ce qui complique sa prise en charge. Pour y répondre efficacement, il est essentiel d’adopter une approche structurée, axée sur l’identification, l’analyse et le contrôle des risques psychosociaux. En intégrant ces dimensions à nos pratiques, nous pouvons non seulement favoriser un environnement de travail sain, mais aussi soutenir le plein épanouissement de nos équipes. Miser sur le bien-être global des employés et des employées, c’est investir dans une culture organisationnelle résiliente, inclusive et tournée vers l’avenir.