L’expertise pointue de David Drolet en arpentage foncier et sa formation d’arpenteur-géomètre, combinée à son expérience terrain, lui permet d’apporter une perspective juridique essentielle à nos projets techniques. Il en résulte une plus grande rigueur dans la validation, la structuration et l’interprétation des données géospatiales.
David joue un rôle clé dans l’assurance qualité de nos relevés et livrables, ce qui se traduit par une véritable valeur ajoutée pour nos clients internes et externes. Son regard critique permet de consolider l’intégrité des données recueillies tout en respectant les normes professionnelles et réglementaires.
Grâce à sa contribution, CIMA+ offre des solutions d’innovation technologique (cartographie mobile, balayage 3D, SIG, etc.) et une expertise juridique et technique unique sur le marché. Chez CIMA+, nous avons le privilège de pouvoir compter sur des talents comme David pour repousser les limites de l’excellence.
Pourquoi avez-vous choisi le génie-conseil ? Qu’est-ce qui vous plaît dans ce domaine ?
J’ai choisi de me joindre à une firme de génie-conseil en raison de l’ampleur et de la diversité des projets auxquels ce milieu me permet de contribuer. Chaque projet représente une nouvelle occasion de relever des défis techniques, d’explorer des environnements variés et de jouer un rôle concret dans le développement du territoire. Ce qui me passionne particulièrement, c’est de travailler avec des technologies de pointe. L’évolution constante des outils et des méthodes d’arpentage nourrit ma curiosité, m’incite à me perfectionner continuellement et me pousse à innover dans ma pratique. Le génie-conseil allie rigueur, précision et collaboration interdisciplinaire, ce qui rend ce domaine à la fois stimulant et enrichissant au quotidien.
Qu’est-ce qui vous a inspiré à vous spécialiser en arpentage foncier et à intégrer la capture de la réalité comme levier d’innovation technique ?
Ce qui m’a inspiré à me spécialiser en arpentage foncier, c’est la diversité des tâches que cette profession englobe. L’arpentage foncier est un domaine qui combine à la fois des aspects juridiques, le service à la clientèle, la gestion d’équipe et une forte composante technologique. Il nécessite la maîtrise de logiciels spécialisés et d’instruments de mesure de haute précision. Cette profession exige également une bonne capacité d’analyse et de résolution de problèmes. Cette variété me stimule au quotidien et me permet de m’épanouir dans un rôle à dimension technique et stratégique, où les relations avec clients, partenaires et collègues occupent également une grande place.
Quant à la capture de la réalité, elle représente pour moi une évolution naturelle et stimulante de la pratique. L’intégration de technologies comme le balayage laser ou la photogrammétrie permet non seulement d’accroître la précision et l’efficacité, mais aussi d’ouvrir de nouvelles possibilités en conception et en modélisation 3D. Utiliser ces outils comme levier d’innovation technique m’offre l’occasion de repousser les limites traditionnelles de l’arpentage, tout en contribuant à concevoir des solutions plus intelligentes et intégrées pour nos clients.
Comment votre approche juridique enrichit-elle l’interprétation des données géospatiales dans nos projets ?
Mon expertise en arpentage foncier enrichit l’interprétation des données géospatiales en y apportant à la fois rigueur technique et crédibilité juridique. Trop souvent sous-estimé, le relevé géospatial constitue pourtant le fondement de tout projet d’ingénierie. Un relevé imprécis ou mal interprété peut entraîner des erreurs coûteuses, des reprises de conception, voire des litiges. Mon rôle consiste à voir à ce que les données soient fiables, précises et obtenues selon les plus hautes normes de qualité.
Mon expertise me permet d’aborder des questions foncières complexes, comme l’analyse des limites de propriété, la présence d’empiètements, l’interprétation des servitudes et des contraintes réglementaires. Ces services, relevant de l’arpentage foncier, sont rarement offerts à l’interne dans les firmes de génie. On observe une demande croissante de la part des clients pour obtenir des données géospatiales validées et encadrées par un arpenteur-géomètre, signe que cette valeur ajoutée est de plus en plus recherchée dans le secteur.
Quels sont, selon vous, les principaux défis actuels dans le domaine de la capture de la réalité, et comment CIMA+ y répond grâce à l’innovation technologique ?
L’un des principaux défis dans le domaine de la capture de la réalité réside dans la gestion, le traitement et l’interprétation de volumes massifs de données. Les technologies comme le balayage laser 3D et la photogrammétrie génèrent une grande quantité de données qu’il faut ensuite structurer, filtrer et convertir en livrables utiles et exploitables. Un autre défi important est de maintenir une précision constante tout en s’adaptant à des environnements variés et parfois complexes : chantiers actifs, conditions météorologiques difficiles, accès restreints, etc.
CIMA+ relève ces défis en misant sur l’innovation technologique et l’expertise de son équipe. Nous utilisons des outils d’avant-garde, comme des logiciels spécialisés en traitement de nuages de points et en modélisation 3D qui permettent d’accélérer la réalisation des projets tout en assurant une grande rigueur. L’automatisation de certaines étapes de traitement, l’intégration des données dans des processus BIM ou SIG, ainsi que la formation continue des techniciens, techniciennes, professionnels et professionnelles, contribuent à optimiser nos livrables et à proposer des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque client. Cette approche proactive et tournée vers l’innovation est soutenue par une surveillance constante des nouvelles technologies et solutions numériques émergentes, ce qui permet à CIMA+ de rester à l’avant-garde dans le domaine.
Comment voyez-vous l’évolution du rôle de l’arpenteur-géomètre dans un contexte de transformation numérique des infrastructures ?
Avec la transformation numérique des infrastructures, l’arpenteur-géomètre ne se limite plus à faire des relevés terrain. Comme mentionné plus haut, il devient un gardien de la donnée géospatiale, responsable de la qualité, de la précision et de la fiabilité des données qui serviront à concevoir, construire et gérer des actifs.
Notre rôle évolue : nous intégrons des technologies avancées comme le balayage 3D, le LiDAR et les drones, tout en nous assurant que les données sont bien géoréférencées, juridiquement défendables et prêtes à être utilisées dans des environnements BIM ou SIG.
Dans un contexte où tout va vite, notre expertise est de plus en plus essentielle. En prenant notre place au sein des équipes multidisciplinaires, dès les premières étapes, nous ajoutons une couche de rigueur technique et légale qui sécurise les projets dès le départ.