Les gens derrière CIMA+ : Philippe Desjardins

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de discuter avec Philippe Desjardins, conseiller de projet en solutions de gestion de données chez CIMA+. Fort d’une solide expérience dans l’optimisation, l’analyse et l’intégration des données, Philippe joue un rôle clé dans le développement de solutions numériques innovantes qui soutiennent la prise de décision et améliorent la performance organisationnelle. Son expertise, combinée à l’approche collaborative de CIMA+, permet d’accompagner les clients dans le cadre de projets technologiques à forte valeur ajoutée.

Dans cette entrevue, découvrez sa vision du rôle stratégique des données, son regard sur les enjeux actuels en matière de transformation numérique, et les leviers qu’il identifie pour aider les organisations à prendre des décisions éclairées et efficaces.

 

Voulez-vous nous parler de votre parcours professionnel et de ce qui vous a mené à vous spécialiser en gestion de données chez CIMA+ ?

Depuis mon entrée sur le marché du travail, j’ai occupé des rôles qui m’ont amené à manipuler les données et à en distiller l’information pour fournir les réponses aux questions de mes employeurs et de mes clients. Les données me fascinent, parce qu’elles s’agrègent pour créer de l’information qui, lorsqu’utilisée à bon escient, procure le savoir nécessaire pour prendre des décisions éclairées, comme le dit si bien l’adage latin popularisé par Sir Francis Bacon, « scientia potentia est », ou « le savoir, c’est le pouvoir ».

Être en mesure de transmettre ce savoir — et ce pouvoir — à nos clients en les accompagnant dans leur prise de décision est définitivement mon plus grand facteur de motivation.
Ma formation en génie informatique jumelée à une vive curiosité pour l’investigation des données est sans aucun doute ce qui m’a naturellement orienté vers la gestion des données et l’analytique avancée chez CIMA+.

En quelques mots, comment décririez-vous l’approche de CIMA+ en matière de solutions en gestion de données ?

Depuis plusieurs années, CIMA+ réalise des projets d’envergure nécessitant une maîtrise approfondie des flux de données, notamment dans la conception de solutions logicielles spécialisées ou dans l’intégration de systèmes opérationnels et numériques.

CIMA+ solidifie également son expertise de gestion de données à des fins d’analytique en mettant en place une offre complète qui se divise en quatre grands piliers :

  • La cartographie du parcours analytique qui se résume à concevoir une feuille de route planifiant la séquence d’activité à effectuer pour atteindre les objectifs de gestion de données et d’analytique ;
  • La centralisation et le stockage des données, ce qui permet de fournir aux initiatives d’analytique une seule source d’information fiable et centralisée ;
  • L’intelligence d’affaires et la production de rapports automatisés, ce qui nous permet d’identifier, de bâtir et de visualiser les mesures relatives aux objectifs et résultats clés et aux indicateurs clés de performance (ORC, ICP) ;
  • L’analytique avancée et la simulation, qui permet de prévoir, de prédire, et d’optimiser des tendances ou des scénarios.

Quels sont les enjeux les plus courants auxquels les clients sont confrontés et comment les données peuvent-elles aider à y répondre concrètement ?

Dans les deux cas d’utilisation les plus communs, les données sont utilisées en tant que volume d’information historique permettant de formuler des prédictions.
Dans le premier scénario, on cherche à prédire les défaillances matérielles de différents actifs, comme des sondes, des capteurs, des équipements industriels, des équipements de chantiers, de la machinerie, etc. En utilisant l’information recueillie sur les défaillances antérieures, nous pouvons faire des recommandations de maintenance prédictive pour prévenir les bris.

Dans le second scénario, on tente de prédire la demande d’un service ou d’une unité de matière ou d’énergie selon d’autres variables, comme la demande en électricité additionnelle à la suite du développement d’un nouveau projet urbain, la demande en eau potable dans un secteur selon l’heure et la journée de la semaine, la demande en trajets de transport en commun selon les données météo, etc.

Dans les deux cas, une bonne connaissance de la modélisation statistique permet de mettre en place des algorithmes d’apprentissage automatisé qui répondent au besoin particulier.

La gestion des données évolue rapidement avec les technologies numériques. Comment restez-vous à l’avant-garde des meilleures pratiques et innovations dans ce domaine ?

La veille technologique et la formation continue sont deux moyens pour les membres de notre équipe de rester à l’affût des meilleures pratiques.
Toutefois, les deux éléments qui selon moi présentent le plus de bénéfices en matière d’innovation continue sont :

  • L’inspection, l’expérimentation et l’adaptation continues de l’ensemble des technologies existantes et émergentes, pour répondre aux besoins uniques de nos clients, et ;
  • Une étroite collaboration interdisciplinaire avec les experts métiers des différents secteurs et domaines dans lesquels nous travaillons.

Effectivement, dans le monde des projets de données, nous côtoyons des experts internes en matière de données provenant des capteurs et des sondes spécifiques à certains corps de métier, et le fait de pouvoir se fier à leur expertise constitue un avantage concurrentiel tangible.

 

Voulez-vous nous donner un exemple de projet récent où votre expertise a eu un impact significatif ?

J’ai eu la chance de contribuer à un projet avec une très grande entreprise manufacturière québécoise de calibre international. Le projet consistait à offrir une expérience centrale de suivi des indicateurs clefs de performances au niveau organisationnel.

Il a été question d’analyser des sources de données, de mener des entrevues et d’animer des ateliers avec les parties prenantes exécutives et opérationnelles, de définir et de proposer les ICP idéaux, de centraliser les ensembles de données, de bâtir l’expérience utilisatrice et de créer des rapports dynamiques rafraîchis automatiquement.

Il s’agissait d’un projet d’envergure avec une équipe multidisciplinaire qui a permis au comité exécutif de prendre des décisions fondées sur les données et de clarifier l’imputabilité de chaque responsable de division, lors de leur rencontre de gestion mensuelle.

Quel conseil donneriez-vous aux organisations qui souhaitent amorcer une transition vers une gestion plus stratégique de leurs données ?

D’abord, j’ai quelques avertissements à offrir pour éviter de tomber dans les pièges les plus fréquents dans ce genre d’initiative.

À l’ère de l’intelligence artificielle, il est très facile de vouloir commencer par la fin, en créant « rapidement » des agents de conversations, ou des tableaux de bord sans s’interroger sur les besoins réels des utilisateurs et les données disponibles, leur format, et leur fiabilité.

En construisant trop rapidement des solutions fondées sur des données incomplètes ou non nettoyées, on crée un système qui se nourrit de mauvaise information et qui ne peut inévitablement que retourner de mauvaises réponses.

Je recommande donc de prendre le temps de réellement identifier les objectifs d’entreprise ou de projet que nous voulons surveiller et résoudre, identifier les mesures réelles calculables selon l’information disponible, inventorier cette information et ses sources de données, et ensuite s’attaquer à un projet à la fois, en s’entourant d’une équipe d’experts.

 

Quel passe-temps pratiquez-vous pour vous détendre ? Que faites-vous pour vous changer les idées lorsque vous ne travaillez pas ?

« Bouger ! » : Que ce soit du ski alpin, du ski nautique, de la natation, du vélo de route, de la course à pied, ou des séances de CrossFit, il y a souvent de l’activité physique au programme. Je me prépare d’ailleurs à mon premier triathlon cet été !

J’adore aller marcher longuement avec mon chien « Woody » dans des parcs, à proximité de l’eau ou en forêt.

J’essaie aussi de prendre le temps de lire des romans, de cuisiner de bons repas, et de m’intéresser aux marchés financiers et aux actualités entourant les géants de la technologie et du divertissement.

Pour en savoir plus sur ces services : Systèmes, logiciels et gestion des données - CIMA+

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