Les thermostats, appareils ménagers, ampoules électriques, jouets et autres objets connectés contrôlés à partir d’un téléphone intelligent sont de plus en plus présents pour faciliter certaines tâches de notre quotidien. Leur application a gagné plusieurs industries dans les dernières années pour permettre une prise de décision basée sur une analyse de données en temps réel. Comme CIMA+, les entreprises sont nombreuses à intégrer cette technologie numérique, parfois couplée avec des algorithmes apprenants, pour accroître l’efficience de leurs procédés.
L’internet des objets (« Internet of things » – IoT) fait référence aux « technologies et disciplines de recherche qui permettent à l’internet de pénétrer le monde réel des objets physiques »[1]. Misant sur des technologies de communication sans fil telles que Wi-Fi, Bluetooth ou LPWAN (« low-power wide-area network »), l’IoT permet d’échanger des données entre appareils électroniques.
L’usage de cette technologie est assez répandu dans le domaine de la logistique, notamment pour suivre des équipements et marchandises à la trace, ainsi que dans l’industrie manufacturière pour surveiller l’état des machines et automatiser les processus.
Prenons l’exemple de l’aéroport de Hong Kong, l’une des plaques tournantes mondiales du transport aérien commercial, qui utilise des dispositifs électroniques d’identification par radiofréquence (« radio frequency identification », RFID) installés sur les bagages pour suivre le chargement et signaler en temps réel les erreurs qui pourraient subvenir.
La brasserie Rogue Ales de Newport, en Oregon, a mis en place une solution basée sur l’IoT pour surveiller le taux d’humidité et la température durant le transport du houblon, une phase critique de leur chaine d’approvisionnement. Les capteurs connectés permettent de suivre et de collecter des données en temps réel pour assurer la qualité de la matière première et gérer les risques liés à l’approvisionnement[2].
L’internet des objets industriels connaît un essor fulgurant grâce à « l’abondance des composantes sans fil abordables et peu énergivores, aux capteurs alimentés par pile ayant une couverture de plusieurs kilomètres, à des protocoles éprouvés de réseau sans fil maillé et à l’omniprésence des plateformes infonuagiques »[3].
Ces technologies perturbatrices (« disruptive ») révolutionnent les processus et la productivité. Désormais, des quantités massives de données peuvent être transportées, analysées, et des décisions peuvent être prises en temps réel, par l’homme ou la machine, pour optimiser l’allocation des ressources, grâce à l’utilisation de technologies basées sur l’intelligence artificielle, et des bases de données en chaîne de blocs (« blockchain »).
Bien que les avantages liés à l’utilisation de l’IoT soient indéniables, des défis subsistent dans l’intégration de cette technologie, que l’on pense aux risques liés au piratage des objets connectés ou encore, aux difficultés que peuvent éprouver certaines entreprises à faire un virage numérique structuré, sans disperser efforts et investissements. Pour réussir l’innovation par l’intégration de technologies numériques, celle-ci doit faire partie intégrante des valeurs d’une organisation, être promue par tous les acteurs impliqués et transposée à l’ensemble des processus[4].
[1] IEEE Computer Society (Février 2013). « The Internet of Things: The Next Technological Revolution » [En ligne] https://ieeexplore.ieee.org/stamp/stamp.jsp?tp=&arnumber=6457383
[2] Intel (2018). « How Rogue Ales makes a great beer from wet hops, clean water and innovation » [En ligne] https://blogs.intel.com/iot/2018/02/06/how-rogue-ales-makes-a-great-beer-from-wet-hops-clean-water-and-innovation/
[3] ON World (2018). « ON World: 650 Million Industrial Wireless Sensor Network Devices by 2027 ». [En ligne] https://www.prweb.com/releases/on_world_650_million_industrial_wireless_sensor_network_devices_by_2027/prweb15964259.htm
[4] Capgemini (2018). « Digital Supply Chain ». [En ligne] https://www.capgemini.com/fr-fr/news/digital-supply-chain/
L’engouement pour les IOT est lié à la disponibilité des équipements peu onéreux et à la programmation basé sur Linux ( Open Source), les plus connus sont Raspberry Pi , Arguino (voir http://www.arguino.com) , Des écoles primaires ont commencé à initier les jeunes à la robotique en participant à des compétitions surtout sponsorisé par VEX (voir http://www.vexrobotics.cc).
Les équipements Raspberry PI et Arguino sont des microcontrolleurs très performants, auxquels une panoplies de senseurs sont disponibles sur le marché. Avec un minimum de connaissances en électricité et informatique on y arrive aisément.
J’ai commencé à me familiarisé et commencé des projets personnels avec ces équipements et c’est assez simples et fonctionnels sans trop de frais.
Le tout sera de plus en plus vrai avec «beam forming» (formation de faisceaux) sur les ondes de transmission, actuellement en développement par les compagnies de communication en collaboration avec les universités et centres de recherche, ce qui va augmenter encore davantage la quantité d’information transmissible! Cela dit, la technologie avance… et CIMA est prêt! 😉
C’est lorsque nous sommes privés de toutes ces nouvelles technologies (il n’y a qu’à penser à une simple coupure de courant) qu’on réalise que nous sommes désormais dépendants de ces technologies et à quel point elles nous facilitent grandement la vie de tous les jours, et ce, tant à la maison qu’au travail.
Merci aux auteurs de cet excellent article