Focus sur Alex Kelada

Alex Kelada est à l’emploi de CIMA+ à Calgary en tant qu’ingénieur en mécanique depuis 2020. Fort d’un riche bagage en développement des affaires, il s’est fait offrir l’opportunité de bâtir le groupe de mécanique au bureau de Calgary. Relevant le défi avec brio, Alex Kelada participe maintenant également à l’expansion du bureau d’Edmonton. À travers ce portrait, découvrez le parcours d’Alex Kelada et sa vision du développement à une époque marquée par le travail collaboratif et l’évolution constante des technologies.

Quel est votre parcours scolaire et professionnel?

J’ai étudié le génie mécanique et obtenu mon diplôme en 2006. J’ai ensuite travaillé pour Hemisphere Engineering pendant sept ans, puis je suis passé à MPE Engineering, où j’ai effectué un travail similaire à celui que je fais actuellement, à savoir créer une équipe de mécanique du bâtiment. Sept ans plus tard, j’ai rejoint CIMA+, où je suis en poste depuis maintenant trois ans. Je travaille donc dans le monde du conseil depuis la fin de mes études.

D’où vient votre passion pour l’ingénierie, et plus particulièrement en bâtiment?

Je suis allé en ingénierie pour concevoir des avions. À l’origine, je voulais être pilote, mais je n’ai pas pu poursuivre dans cette voie en raison des exigences en matière de vision. Je me suis alors dit que la meilleure chose à faire serait la conception d'avions. Puis, le fait que mon frère travaille dans l’industrie m’a poussé à m’orienter vers le monde du bâtiment. Et me voilà!

Comment décririez-vous le secteur du bâtiment chez CIMA+ et quelle est sa plus grande force?

La plus grande force de CIMA+ est sa capacité à mobiliser des ressources à travers le Canada pour travailler sur un projet. Nous pouvons compter sur de nombreux d’experts pour différents types de projets. Une fois que l’on sait qui sont ces experts, on peut les contacter, échanger des idées ou les inviter à collaborer. Le Canada est devenu beaucoup plus « petit » ces dernières années, grâce aux nouvelles technologies.

Quelle est votre vision du secteur Bâtiment en Alberta?

À l’heure actuelle à Edmonton, nous disposons d’un groupe solide de mécanique. À Calgary, j’aimerais que le groupe de mécanique atteigne une taille similaire, soit environ 20 personnes. En Alberta, mon objectif serait d’intégrer les groupes d’électricité et de structure, avec également une vingtaine de personnes par discipline. Je sais qu’il faudra beaucoup de travail pour y parvenir, mais le développement du secteur Bâtiments en Alberta est un défi à long terme que je suis prêt à relever.

De quel projet de CIMA+ êtes-vous le plus fier, et pourquoi?

C’est un projet dont j’étais très fier, mais qui n’a pas été utilisé! [Rires.] Il s’agissait d’un établissement de soins de santé pour un cabinet privé. C’est le premier grand projet que j’ai mené du début à la fin. J’ai participé à tous les aspects de la conception ainsi qu’à l’administration de la construction. L’établissement comptait six salles d’opération, principalement pour des chirurgies orthopédiques. Après sa construction, la société a fini par faire faillite en raison de la manière dont les services de santé de l’Alberta transféraient leurs procédures chirurgicales. Ce projet a certainement présenté de nombreux défis, en particulier parce que le milieu de la santé était nouveau pour moi. Mais l’ensemble du projet s’est avéré être une expérience riche en enseignements. En ce moment, je dirais que le projet le plus intéressant sur lequel je travaille est le Quantum Research Lab. Il s’agit d’une nouvelle installation de recherche à Calgary qui permettra aux jeunes entreprises de louer des salles blanches pour poursuivre leur propre développement. Ce projet représente une grande opportunité pour Calgary de se positionner sur le marché des nanotechnologies et de la recherche quantique.

Quel serait le projet de vos rêves?

Le projet de mes rêves serait celui qui me permettrait d’être créatif et de ne pas être limité par les budgets. [Rires.] Je trouve le Quantum Lab très intéressant, non seulement parce qu’il s’agit d’un excellent projet dans l’ensemble, mais surtout parce qu’il nous donne l’occasion de mettre en œuvre de nouvelles technologies qui ne sont pas utilisées dans d’autres installations similaires. Être à la fine pointe de la technologie, essayer ces technologies dans ma pratique et expérimenter de nouvelles choses qui ne sont pas nécessairement réalisées dans le cadre d’une conception standard, voilà ce qui me motive et me gratifie vraiment.

Que pensez-vous de l’évolution des technologies dans le domaine de l’ingénierie?

Le domaine de l’ingénierie évolue à une vitesse vertigineuse et les besoins des clients changent également, ce qui nous oblige à être sans cesse à la recherche de solutions optimales. Nous devons nous tenir au courant des derniers développements et être désireux d’apprendre. Nous voyons constamment de nouveaux systèmes mis en œuvre ou conçus qui ont un impact significatif sur le confort, la consommation d’énergie et l’environnement. Par exemple, dans le cadre du projet Quantum Lab, nous étudions un nouveau système pour les salles blanches qui nous permettra de contrôler en permanence la qualité de l’air et de réduire les ventilateurs d’alimentation en conséquence. Ainsi, si la qualité de l’air est très bonne, nous pouvons économiser de l’énergie en réduisant les changements d’air. Nous parlons ici de renouvellements d’air importants, de l’ordre de 180 renouvellements par heure pour un espace. À titre de comparaison, un bureau typique connaît 4 à 6 renouvellements d’air par heure. Il existe donc un énorme potentiel d’économies d’énergie lorsque les laboratoires ne sont pas utilisés.

Le développement durable fait-il partie intégrante de votre pratique quotidienne lorsque vous concevez des projets?

J’essaie toujours d’envisager un projet ou un concept de manière durable, mais la plupart du temps, le budget entre en ligne de compte. Et pour certains projets, les clients considèrent les aspects environnementaux comme une nécessité pour obtenir leur financement plutôt que comme un moyen d’être plus vert ou plus durable. Bien sûr, je préfère travailler pour les clients qui visent le développement durable, qui l’intègrent dans leur vision. Mais parfois, ce n’est pas réaliste parce qu’ils se concentrent sur les capitaux et ne se soucient pas des dépenses opérationnelles. Ce type de discussion et la tentative de les convaincre peuvent être difficiles, mais c’est notre devoir de le faire.

Que pensez-vous de l’évolution du travail à distance et des outils de collaboration au cours des dernières années?

Bien sûr, il y a des avantages et des inconvénients. Je pense que cela a aidé et nui au développement à Calgary, car plutôt que d’avoir du personnel local ou de travailler à la création d’un groupe local, je cherche le soutien d’Edmonton et de Vancouver. Je travaille même avec Toronto en ce moment. Cela a ralenti la croissance à Calgary, mais cela a néanmoins permis de trouver des solutions efficaces au sein de CIMA+. J’aimerais bien sûr traverser le couloir du bureau pour parler à un plus grand groupe de collègues et travailler avec eux en personne, mais en même temps, l’utilisation de Teams m’a été bénéfique. Puisque j’ai commencé chez CIMA+ pendant la pandémie, les outils de collaboration m’ont vraiment aidé à rester occupé. Lorsque la pandémie est survenue, le travail a ralenti partout, et j’ai donc pu continuer à travailler sur certains projets avec d’autres bureaux dans tout le pays.

Avez-vous des conseils à donner aux recrues qui rejoignent le CIMA+?

L’avantage d’être chez CIMA+, c’est qu’il y a différents départements, différentes disciplines pour lesquelles un ingénieur peut travailler. Il faut donc être ouvert et essayer de saisir toutes les opportunités de travailler pour chacun des domaines. Lorsque l’on débute en tant qu’ingénieur, on ne sait pas nécessairement si l’on veut travailler dans les bâtiments, les processus, le secteur de l’énergie, etc. Si vous avez l’occasion de toucher un peu à tout, je vous encourage à le faire.

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