Devant l’urgence du problème d’érosion, la Ville de Québec a agi rapidement, car l’érosion menaçait des infrastructures publiques telles que la piste cyclable, le mobilier urbain dont les lampadaires, le stationnement et le boulevard Champlain sur une longueur de près de 650 m. L’érosion faisait aussi disparaître progressivement des arbustes et des arbres du parc urbain. L’importance du phénomène a nécessité la réalisation urgente de travaux de stabilisation du talus.
L’équipe a été mandatée pour effectuer des études ainsi que pour proposer des scénarios de stabilisation des berges et recommander la solution optimale en termes techniques, environnementaux et économiques. L’équipe a aussi effectué le traitement des données d’inspection et la vérification in situ de la fiabilité des données ainsi que la surveillance des travaux de la phase 1.
Le projet s’est déroulé en deux phases devant l’urgence de la stabilisation des berges. Les travaux de la première phase ont consisté à stabiliser une zone de 180 m de long avec la construction d’un enrochement de protection composé de pierres de divers calibres. Lors de la deuxième phase, un enrochement de 160 m a été mis en place.
Des méthodes visant à créer des aménagements de végétaux naturels en utilisant une diversité de végétaux indigènes et endémiques à la région et possédant les caractéristiques du milieu riverain, ont été élaborées.